Les stages sont une excellente occasion pour les entreprises d’investir dans de grands talents et de former de futurs ingénieurs. Il est important de préparer un bon plan de mentorat pour les stagiaires, afin qu’ils utilisent au mieux leur temps et acquièrent des expériences qui contribueront à en faire des employés à temps plein dans le futur.
La première étape consiste à désigner un mentor (ou des mentors) pour intégrer et soutenir le stagiaire. Le mentor aide le stagiaire à grandir et à progresser sur un projet percutant. La question est donc : que doit faire un mentor pour que le stage soit une expérience réussie ?
Il est important de planifier et d’être intentionnel au sujet du stage. Il suffit de quelques étapes simples pour réussir ce processus mentor-stagiaire.
Planification
L’anticipation est la clé de tout ! Cela donne au stagiaire un regain de confiance lorsqu’il voit que son mentor a un plan solide pour lui. Pour élaborer un bon plan, vous devez répondre aux questions suivantes :
- Quel est le projet sur lequel le stagiaire travaillera ?
- Est-il prévu que le projet soit terminé avant la fin de leur stage ?
- Le projet couvre-t-il différentes possibilités d’apprentissage pour le stagiaire ?
- À la fin du projet, quel type d’expérience est attendu que le stagiaire ait acquis ? (Par exemple, pile complète, backend ou infrastructure)
- De quel type de ressources d’apprentissage et d’intégration le stagiaire a-t-il besoin pour pouvoir commencer à travailler sur le projet qui lui est assigné ?
- Comment mesurerez-vous et évaluerez-vous le succès du stagiaire ?
- Si plusieurs mentors vont soutenir un stagiaire, comment vont-ils se synchroniser les uns avec les autres ? Comment éviteront-ils la confusion pour le stagiaire sur comment et quand communiquer avec chaque mentor ?
Chronologie du stagiaire
Une ressource utile qui, si elle est effectuée correctement à l’avance, rendrait le processus plus fluide consiste à créer un calendrier interne. Ce calendrier comprendra les étapes attendues du stagiaire tout au long de son stage, du début à la fin.
Décomposer la chronologie en jalons ; par exemple, au cours d’un stage de 12 semaines, vous pourriez avoir ces jalons :
- Étape 1 (2 semaines) : une phase d’intégration et d’apprentissage qui peut inclure quelques tâches mineures pour aider le stagiaire à se familiariser avec le flux de travail.
- Jalon 2 (1 semaine) : Remise du projet et discussion des tâches.
- Jalon 3 (6 semaines) : Achèvement des travaux du projet.
- Jalon 4 (2 semaines) : Examen du projet, corrections de bogues et améliorations.
- Étape 5 (1 semaine) : démonstrations, récapitulation du stage et évaluation.
Répartition du projet
On ne s’attend pas à ce qu’un stagiaire prenne des décisions majeures en matière de conception architecturale ou travaille sur un projet qui n’est pas déjà correctement planifié. C’est pourquoi un bon projet pour les stagiaires doit être :
- Très bien documenté.
- Décomposé en tâches (en particulier pour les exigences de base).
- Spécifié de telle sorte que chaque tâche contienne autant de détails que possible, afin que le stagiaire ait une bonne idée de la façon dont la mise en œuvre devrait se dérouler.
Bien sûr, une certaine ambiguïté apparaîtra et il y aura des discussions tout en travaillant sur le projet. Bien que ce soit une bonne expérience pour le stagiaire, c’est une bonne idée de minimiser autant que possible cette ambiguïté.
Exécution et assistance
Tout au long du stage, il est important de savoir comment et quand soutenir, tout en donnant au stagiaire la possibilité d’être créatif et de travailler de manière autonome. Alors comment concilier accompagnement et autonomie ? La réponse est : les phases d’accompagnement.
- La phase 1: Surveillance étroite et synchronisation quotidienne. C’est le point de départ avec le stagiaire jusqu’à ce qu’il soit aligné sur le plan et sur ce qu’on attend de lui. Cette phase pourrait englober les deux premières étapes et éventuellement s’étendre à plus que cela en fonction du stagiaire et de sa proactivité et de son confort avec ses tâches actuelles. S’ils sont capables de poser des questions et d’accomplir des tâches sans être étroitement guidés, ils pourraient être prêts pour la phase 2.
- Phase 2: Surveillance lâche et synchronisation tous les quelques jours. C’est là que plus de confiance est accordée au stagiaire, lui permettant de faire les choses de manière indépendante.
- Étape 3 : Surveillance lâche et synchronisation selon les besoins. À ce stade, le stagiaire sait quand il est bloqué et comment demander de l’aide. Le stagiaire doit toujours envoyer des mises à jour sur l’état de son travail chaque semaine et assister aux réunions nécessaires comme le font les autres ingénieurs.
Motivation et retour d’expérience
Le mentor doit aider à motiver le stagiaire et fournir des commentaires pour s’assurer qu’il continue à se développer :
- Un stagiaire est au début de sa carrière et il a besoin de toute l’impulsion positive et des conseils pour l’aider à grandir et à devenir de grands futurs ingénieurs.
- Ne pas motiver le stagiaire ou reconnaître ses forces et ses réalisations pourrait affecter sa confiance dans ce qui est potentiellement sa première expérience dans un environnement de travail.
C’est pourquoi il est important de définir des points après chaque étape pour reconnaître leurs réalisations et leur donner des commentaires constructifs qui pourraient les aider à faire mieux lors de l’étape suivante. La clé est de s’assurer que les reconnaissances sont publiques, tandis que les commentaires constructifs sont privés.
Conclusion et leçons apprises
Que le projet du stagiaire soit terminé ou non, il est important de conclure son travail de manière à conclure et de lui faire revoir ce qu’il a appris.
C’est aussi une bonne idée d’obtenir des commentaires du stagiaire, d’aider le mentor à s’améliorer et d’améliorer l’expérience des futurs stagiaires.
Comment un stage réussi profiterait-il au mentor ?
Lorsqu’un mentor est en mesure d’offrir une expérience réussie aux stagiaires, cela profite non seulement au stagiaire, mais également au mentor :
- Le mentor pourra renforcer ses compétences en leadership et être plus conscient des situations habituelles et inhabituelles qui pourraient survenir lors du mentorat de différents types de personnes.
- Le mentor pourra avoir une meilleure idée des compétences en gestion du temps et de la façon de calibrer le temps en fonction du niveau d’expérience et de la productivité de l’ingénieur.
- Un mentorat réussi profite à toute l’équipe et chacun devient plus productif.
En conclusion, le mentorat d’un stagiaire est une belle opportunité. S’ils sont bien planifiés et soutenus, ces stagiaires deviendront de grands ingénieurs. Assurez-vous que ce processus est aussi fluide et gratifiant pour le stagiaire que pour le mentor.
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